Construit au début du siècle par le fameux herboriste Camille Droz (dont l'herboristerie est encore voisine), le bâtiment principal avait une vocation de "ferme modèle", un projet révolutionnaire pour l'époque et la région.
Connue dans toute la contrée pour son architecture bernoise, son parc d'acclimatation et son musée agricole, la ferme représentait déjà un lieu aux vertus éducatives.
En 1953, Willy Rossetti, un industriel des Geneveys-sur-Coffrane, achète la ferme à titre privé. Motivé par son amour des animaux, il voulait également garder un certain réalisme face à son ascension sociale. En effet, jeune, il avait travaillé dans une ferme pour gagner un peu d'argent. Dans cette optique, il fit construire un manège à côté du bâtiment principal.
En ce temps-là, il n'y avait que trois manèges (écoles d'équitation) dans le canton de Neuchâtel. Depuis sa création, le manège du Vanel (anciennement "de la 
Voltige") permet aux cavaliers de s'entraîner l'hiver à couvert. Ce fut également une période marquée par la création d'un club hippique enfin accessible à tous. Car Willy Rossetti souhaitait l'ouverture du monde équestre. Il offrait notamment des "bons d'équitation" à ces employés ou fournisseurs. Enfin, l'équitation amorçait une démocratisation...
En 1990, l'infrastructure s'élargit de façon majeure avec la création de nouvelles écuries dans l'ancienne étable.
De 1953 à 1999, régulièrement, des écuyers et des employés sont engagés pour gérer l'école d'équitation et entretenir le domaine.
En 1999, Micaël Haldenwang, petit-fils de Willy Rossetti, fraîchement diplômé (CFC d'écuyer) reprend l'exploitation. Passionné par l'attelage, il crée avec son père un musée hippomobile. De la première calèche de collection (achetée pour l'anniversaire de sa mère) jusqu'à la constitution d'une collection privée importante sur le plan national, il continue de promouvoir les valeurs sur lesquelles le manège a été fondé par son grand-père.
Le respect des animaux, les projets audacieux, l'ouverture, etc. sont des valeurs entretenues non seulement par Micaël et sa compagne Jessica Sprunger, mais certainement aussi par les âmes qui habitent encore ce lieu si accueillant et chaleureux.